Qui n’a pas amorcé une négociation sans idée préconçue que l’autre partie avait un agenda caché, malveillant? Je me suis souvent demandée pourquoi.
Qui n’a pas amorcé une négociation sans idée préconçue que l’autre partie avait un agenda caché, malveillant? Je me suis souvent demandée pourquoi.
Confiance brisée? Déceptions passées? Trahison? Mensonges mis à nus? Tradition? Simple réflexe de survie? Peur de se faire taxer de naïf?
Que l’on soit à construire une relation avec un nouvel employé, un représentant syndical récemment élu ou un gestionnaire fraîchement embauché, on souhaiterait pourtant intrinsèquement que la confiance soit au rendez-vous.
Idéaliste l’idée de mettre de côté cette méfiance? Je ne le crois pas.
« Donner l'exemple n'est pas le principal moyen d'influencer les autres, c'est le seul moyen. » - Albert Einstein.
Faire le choix conscient de respecter notre propre parole et prendre le risque de faire confiance à l’autre sont sans doute les deux ingrédients de base dans la construction d’une confiance mutuelle.
Qu’en est-il d’accepter avec lucidité le risque d’être déçu et même trahi malgré notre bienveillance?
Vous, au sein de votre entreprise, comment gagnez-vous la confiance de vos vis-à-vis? Que faites-vous pour donner l’exemple, concrètement? Quel est votre secret pour bâtir une confiance mutuelle en période conflictuelle?
Sophie Dufour LL.B. MBA
Fondatrice de SD Standard